
Portrait d’un développeur chez SEFAS
À la rencontre de Taha Bedr Mouajab
« Être toujours prêt à évoluer, oser et relever les défis », c’est le conseil que donne Taha Bedr Mouajab, aux candidats souhaitant rejoindre l’équipe R&D de l’éditeur de logiciels de CCM.
De développeur à responsable de projet logiciel en quelques années…
Après un diplôme d’ingénieur suivi d’un Master 2 en informatique, il rejoint en 2011 l’équipe R&D de Sefas. Quelque temps seulement avant la conception de la nouvelle architecture de la suite Harmonie Communication. Une chance, explique le jeune ingénieur en comparant sa situation avec celle de ses camarades de promotion. La plupart d’entre eux commencent leur carrière en SSII. « Dès mon arrivée, on m’a mis le marché en main : j’étais là pour monter en compétence ».
Les mains dans le moteur !
Chiffrement des codes à barres, traitement des formats d’impression PCL puis des fichiers PDF,… Il consacre d’abord quatre ans à se forger de solides compétences sur les techniques et les protocoles d’impression. « Les mains dans le moteur », résume Bedr avec le sourire. Cette connaissance et sa maîtrise de plusieurs langages de programmation le conduisent ensuite à relever son premier grand défi. « Le directeur de la R&D m’a confié la tâche de tester les différentes technologies et de rechercher la meilleure possible pour notre nouvelle visionneuse de documents VPF au format web ». Quelques mois plus tard, le voilà en route pour Paris. Il y présente le résultat de ses travaux. Une présentation qui séduit! Il ne tarde pas à se retrouver impliqué dans le processus de décision de la nouvelle architecture des sorties électroniques email/web de la suite Harmonie Communication.
De Développeur à Responsable de projet
En quelques années, le jeune ingénieur tout juste sorti d’école passe ainsi de développeur à responsable de projet. Il assure désormais la gestion de l’architecture d’une nouvelle solution en cours de conception. Il supervise le travail de 5 à 6 personnes selon les projets.
Un poste spécialement créé pour lui, confie Bedr avec une satisfaction bien légitime. « J’ai le sentiment d’être utile à la fois à l’entreprise et aux clients », poursuit-il, sans cacher sa fierté d’appartenir au groupe La Poste (maison mère de Docaposte). Sa mission consiste à faire le lien entre les équipes de développement et celles chargées du support et de la relation client. Il s’agit autant de recueillir les besoins et les retours d’expérience des utilisateurs que de venir en aide aux équipes en lien avec les clients.
Un challenge de tous les instants
Un quotidien passionnant qui exige de toujours savoir se remettre en question et d’être prêt à apprendre. « En ce moment, nous nous intéressons par exemple aux réseaux de neurones pour enrichir nos solutions », poursuit le jeune homme. Pour lui, l’une des forces de Sefas réside précisément dans le fait que ses solutions s’adaptent constamment aux technologies. « Sefas est pour moi l’un des rares éditeurs à ne pas vouloir s’enfermer dans un seul langage de programmation », se félicite Bedr. En contrepartie chaque nouveau projet se transforme en un véritable challenge intellectuel. « Tout l’intérêt de cette manière de travailler est que face à un problème, il n’y a pas une solution imposée par le langage de programmation, mais différentes approches possibles. Le challenge, c’est de trouver la plus efficace », explique encore le jeune ingénieur, qui a atteint les phases finales du concours national du Meilleur Développeur de France en 2018.